Marcher en réfléchissant au monde qui nous entoure. Se promener dans son fonctionnement. Aller dans les recoins de la matière qui le et nous constitue.
Découvrir autrement ce qui nous est familier, notre corps et son évolution, nos idées qui se servent plus de nous que nous d’elles, la chimie qui régule tous les échanges, quelques particules élémentaires identiques dont les assemblages en quantités différentes produisent la diversité, le temps qui n’existe que lié à un espace, la vitesse toute relative, la gravité qui n’est pas une force, les bruits comme les couleurs qui n’existent pas dans la nature mais seulement dans nos têtes, et puis la conscience et son incroyable interaction avec les expériences de physique quantique.
Une ballade facile d’accès, très bien vulgarisée qui nous plonge, à la différence d’Alice, dans le vrai pays des merveilles, l’univers et son incroyable mécanique. On en ressort incrédule d’avoir découvert la simplicité et la complexité toute poétique de ce qui est.